Lundi, un premier psychiatre avait fait état d'une psychose non-organique et de capacités intellectuelles limitées. Sa collègue a mentionné mardi un trouble schizoaffectif. Une telle atteinte est caractérisée par une psychose, d'autres symptômes de la schizophrénie et des troubles de l'humeur. L'experte a confirmé devant la Cour des affaires pénales du Tribunal pénal fédéral une légère diminution des capacités intellectuelles.
Thérapie de longue durée?
Cette psychiatre estime aussi qu'une thérapie de longue durée dans une institution fermée est indiquée. Elle doute que le Tessin offre les meilleures possibilités de traitement. L'intéressée bénéficierait probablement d'une meilleure prise en charge dans la prison pour femmes d'Hindelbank (BE) ou à Genève.
Enfin, l'experte a également considéré que les risques de récidive de cette Tessinoise de 29 ans étaient moyens. Les audiences se poursuivront jeudi.
(ATS)