Sur le campus de l'Unil
Digital Dreams, le nouveau défi de Marc Atallah

Marc Atallah lance le Digital Dreams Festival à l'Université de Lausanne du 6 au 8 septembre, offrant une gamme étendue d'activités autour de la créativité digitale pour tous publics. Mais il l'asure, il ne fera pas de la concurrence aux Numerik Games d'Yverdon.
Publié: 29.04.2024 à 14:40 heures
Marc Atallah a dévoilé le programme de son nouveau festival.
Photo: CYRIL ZINGARO

Après les Numerik Games et la Maison d'Ailleurs à Yverdon-les-Bains, voici le Digital Dreams Festival sur le campus de l'Université de Lausanne (Unil). Marc Atallah lance un nouveau festival dédié à la créativité digitale, du 6 au 8 septembre. Des concerts, des jeux vidéo, des ateliers, des conférences et diverses performances, dont une soirée techno et une silent disco: le nouveau rendez-vous décline une trentaine de propositions sur trois jours. Il s'adresse au grand public, y compris aux enfants.

«On a essayé de couvrir une grande partie des champs de la créativité numérique», a expliqué lundi Marc Atallah. Le festival s'est construit avec des acteurs du domaine artistique, de la médiation, du débat citoyen ou de la réalité virtuelle. «Le but est de pouvoir mélanger, un peu comme dans une caverne d'Ali Baba numérique», a ajouté Marc Atallah. Car le digital n'est pas qu'un outil fonctionnel, c'est aussi un «langage» qui permet de créer et proposer des expériences émotionnelles, abordables par tous.

Célèbre auteur de science-fiction, l'écrivain Alain Damasio livrera un concert-lecture à partir d'extraits de son roman «Les Furtifs», en collaboration avec le groupe marseillais Palo Alto. After Cooking détournera des objets du quotidien pour faire de la musique électronique, comme Dario Rossi avec ses vieilles casseroles. Le vendredi, une silent disco prolongera la fête jusqu'à 04h00 du matin, de même le samedi avec une soirée techno. Dès la tombée de la nuit, le vidéomapping transformera la façade de l'Anthropole. Il sera possible de découvrir l'e-sport, des jeux d'arcade ou des ordinateurs du passé. Un vaste espace proposera des ateliers pour petits et grands, notamment pour s'initier à la robotique.

Le festival se veut durable et inclusif. Il se tiendra en plein air et sous tente entre l'Anthropole et l'Internef, à l'entrée du site universitaire en venant de la ville, explique Marc Atallah, qui est maître d'enseignement et de recherche à l'Unil. Entre 5000 et 10'000 personnes sont attendues. «Peut-être plus proche des 10'000, mais c'est très difficile à estimer pour une première édition». Le budget fluctue encore. Il pourrait avoisiner les 650'000 francs.

A ses yeux, le Digital Dreams Festival ne fait pas de la concurrence aux Numerik Games, qu'il a créés il y a quelques années à Yverdon-les-Bains. Il parle plutôt de saine émulation, car il y a de la place pour plusieurs événements autour du numérique. Pour rappel, Marc Atallah a passé 12 ans à la tête de la Maison d'Ailleurs, musée yverdonnois de la science-fiction et des utopies qu'il a contribué à développer et à faire connaître. Il a démissionné en début d'année après qu'on a refusé son souhait de monter sur le site de l'Unil un festival dédié au numérique.

(ATS)

Vous avez trouvé une erreur? Signalez-la