Tarifs spéciaux au nouveau club de l'Usine
Les gens queer et racisés paient moins cher dans ce nouveau club genevois

L'Usine, havre du monde alternatif genevois, a ouvert son nouveau club nommé Le Kauri. Particularité: sur 200 billets disponibles pour chaque soirée, les vingt places les moins chères seraient réservées aux gens qui s'identifient comme queer ou racisés.
Publié: 13.10.2024 à 13:34 heures
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Dernière mise à jour: 15.10.2024 à 15:58 heures
C'est le collectif The Shell, «racisé et non binaire», qui gère désormais le nouveau club de l'Usine, qui a succédé au bar la Makhno. (Image d'archives: entrée de l'Usine)
Photo: Keystone
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Daniella GorbunovaJournaliste Blick

L'Usine à Genève, temple des mondes alternatifs, a ouvert un nouvel «espace culturel polyvalent et autogéré, historiquement dédié aux concerts live et à la culture alternative», nommé Le Kauri. Particularité du lieu: la pratique tarifaire, comme l'ont relevés nos confrères du 19h30 de la RTS le samedi 12 octobre, relayés par «20 minutes».

Pour chaque soirée organisée dans le nouvel espace, 200 billets sont disponibles, et coûtent de cinq francs à dix francs. Sur ce lot d'entrée, les vingt les moins chères seraient réservées au public LGBTQI+ et aux gens racisés.

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Forcément, ça clive

C'est le collectif The Shell, «racisé et non binaire», comme l'a décrit «Le Courrier», qui gère désormais ce lieu, qui a succédé au bar la Makhno. Selon les principaux intéressés, la démarche vise à «encourager la participation de communautés qui, statistiquement, rencontrent des difficultés d'accès aux espaces culturels en raison des inégalités structurelles dans notre société», comme ils l'ont expliqué au service public.

La Ville de Genève «soutient cette initiative». Mais elle n'est pas au goût de toutes et tous. Le Président du PLR en Ville de Genève, Maxime Provini, monte par exemple au créneau, face aux caméras de la RTS: «Lutter contre une discrimination pour en créer une nouvelle, ce n'est pas du tout la bonne réponse». Pour lui, il n'y a «pas besoin de faire des tarifs différenciés en fonction de critères qui sont, pour moi, complètement abstraits», dans un lieu qui est déjà «ouvert à tous et le sera toujours».

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