La quatrième vague de Covid touche aussi les écoles. Ce lundi, les services du médecin cantonal vaudois ont mis une classe de troisième primaire (3H) du collège de Fontanettaz, à Pully (VD), en quarantaine, a appris Blick. Motif: plusieurs infections ont été annoncées parmi les élèves de 6 ans. Une semaine après la rentrée, c'est la seule classe en quarantaine dans le canton.
En fin de journée, le Département de la formation, de la jeunesse et de la culture et le Département de la santé et de l'action sociale confirment mais ne communiquent pas le nombre d'écoliers infectés. La classe restera fermée pour dix jours. De nouveaux enfants ont été testés positifs durant la journée, après qu'un de leur camarades a présenté des symptômes — ou a été testé positif — durant le week-end.
Les autorités scolaires vaudoises relèvent avec satisfaction que les parents concernés ont suivi les recommandations et ont renoncé à envoyer leurs enfants à l'école dès l'apparition des premiers symptômes. Le médecin cantonal donne des informations complémentaires dans sa «Foire aux questions».
De plus amples mesures dans les écoles nécessaires?
Cette nouvelle intervient alors que le débat autour de la circulation du Covid dans les écoles et de la contagiosité des élèves fait toujours rage. Fin août, dans les colonnes du «Temps», des chercheurs de l’Institut de santé globale de l’Université de Genève et de l’Organisation européenne pour la recherche nucléaire (CERN) mettaient en garde contre le risque de foyer infectieux au sein des écoles.
Leur étude recommande, surtout face à un variant Delta plus contagieux et qui semble particulièrement atteindre les classes d’âge entre 10 et 19 ans, d'associer différentes mesures pour lutter contre les infections en milieu scolaire, dont le port du masque pour tous les élèves.
Selon Olivia Keiser, épidémiologiste à l’Institut de santé globale et co-autrice de l’étude, citée par «Le Temps», «le risque d’infection dépend énormément de la charge virale de la personne malade, dont plusieurs études ont montré qu’elle était similaire entre les adultes et les enfants».
Juste avant la rentrée, la scientifique avertissait: «Si des précautions ne sont pas prises dans les écoles, il semble assuré que certaines devront de nouveau fermer ou que des quarantaines devront être mises en place. Ignorer le problème ne va pas contribuer à améliorer la situation».