Attention aux allergies
La saison des pollens commence très tôt cette année

Les températures anormalement douces de cet hiver ont entraîné la floraison précoce de plusieurs arbres à pollen. Le répit pour les personnes allergiques n'aura donc été que de courte durée cette année, et cela risque d'empirer dans le futur.
Publié: 09.02.2023 à 18:44 heures
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Dernière mise à jour: 09.02.2023 à 18:45 heures
Les hivers doux sont de plus en plus fréquents, de sorte que la saison pollinique commence en moyenne toujours plus tôt et dure donc plus longtemps.
Photo: Getty Images/Science Photo Libra
Blick

Habituellement, les personnes allergiques peuvent respirer correctement d'octobre à janvier, car il y a peu de pollen dans l'air. Mais cette année, les premiers pollens allergisants arrivent de manière précoce, rapporte Meteo News. Les pollens de noisetier et d'aune, notamment, volent dans l'air depuis mi-janvier en raison des températures exceptionnellement élevées.

Les températures encore plus chaudes attendues pour le week-end pourraient de plus entraîner la pleine floraison des noisetiers et des aulnes dès la semaine prochaine. Celle-ci arriverait au moins une semaine plus tôt que d'habitude. Des perspectives vraiment peu réjouissantes pour les personnes allergiques...

Phénomène rare

Selon Meteo News, cette floraison prématurée est très rare. Habituellement, le début de la floraison plus intense des noisetiers et des aulnes se situe vers la fin janvier, voire début février. Heureusement, le retour de températures plus hivernales durant la deuxième quinzaine de janvier et la première semaine de février, surtout dans le nord, a quelque peu stoppé le développement de la floraison du noisetier et de l'aune. Seules de faibles concentrations ont pu être enregistrées dans de nombreux cas.

C'est surtout dans le sud que le pollen devrait devenir un problème pour les personnes allergiques, car le climat est resté plus doux, favorisant la floraison anticipée. Si les températures actuelles dans la région devaient se prolonger, les prochains arbres problématiques pour les personnes allergiques, à savoir les frênes, commenceront à fleurir en février.

En cause: le changement climatique

De plus, le moment de la floraison des différentes espèces allergènes et l'intensité de la dispersion des pollens dépendent en premier lieu de l'évolution des conditions météorologiques. Les phases de sécheresse prolongées, comme celles qui ont été fréquentes l'année dernière, seraient particulièrement défavorables pour les personnes allergiques. Les pollens restent alors plus longtemps en suspension dans l'air et ne sont pas éliminés par lavage, détaille Meteo News.

Le changement climatique joue aussi son rôle. Les hivers doux sont de plus en plus fréquents, de sorte que la saison pollinique commence en moyenne de plus en plus tôt et dure donc de plus en plus longtemps: le répit pour les personnes allergiques est ainsi de plus en plus court.

Il faut espérer que cette année sera moins pénible pour ces personnes que l'année dernière, qui est entrée dans l'histoire comme une année exceptionnellement riche en pollens.

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