Le Seco a confirmé à Keystone-ATS une information de la «NZZ am Sonntag». La Confédération serait intéressée à élargir l'accord signé en 2014, notamment dans le domaine des produits industriels. Mais «il n'a jusqu'ici pas été possible de trouver un accord sur une liste de sujets à approfondir», a précisé le secrétariat d'État.
On ne sait pas quand les discussions pourront se poursuivre. Le Seco espère que ce soit «dans un avenir proche». La situation actuelle n'a toutefois aucune influence sur l'accord de libre-échange existant. Selon la «NZZ am Sonntag», le blocage du dialogue par Pékin serait une réponse au fait que la Suisse dénonce ces derniers temps de manière plus offensive les violations des droits humains en Chine.
Aucune décision pour l'instant
Le Seco précise toutefois que la Confédération n'a pris pour l'instant aucune décision sur l'imposition d'éventuelles sanctions contre les responsables des violations des droits humains. L'Union européenne a elle imposé l'an dernier des sanctions contre les responsables de la répression des Ouïghours au Xinjiang.
«La question d'une éventuelle reprise des sanctions 'thématiques' de l'UE dans le domaine des armes chimiques, du cyber et des droits humains dans le cadre de la loi sur les embargos est actuellement discuté à l'interne au sein de la Confédération», précise le Secrétariat d'État à l'économie.
(ATS)