«Nous sommes en colère. Le oui d'aujourd'hui à l'augmentation de l'âge de la retraite des femmes n'est pas seulement un grand pas en arrière en matière d'égalité, c'est une gifle pour toutes les femmes. Nous ne laisserons pas passer ce résultat», ont indiqué les femmes socialistes dans un communiqué dimanche.
«Les femmes qui ne comptent que sur l'AVS pour vivre à la retraite paient le prix fort de cette réforme. Elles n'ont pas les moyens de prendre une retraite anticipée et certaines d'entre elles finiront leur vie professionnelle au chômage ou en arrêt pour des raisons de santé», a dit la militante neuchâteloise Léa Ziegler, responsable de la communication du syndicat des services publics (SSP), à Keystone-ATS.
«Nous avons pu constater une fois de plus à quelle vitesse on économise sur le dos des femmes et contre leur volonté. Notre mobilisation commence aujourd'hui pour une grève le 14 juin», a déclaré Lirija Sejdi du collectif bernois de la Grève des femmes dans un communiqué.
Poursuivre les efforts sans relâche
De son côté, l'Union suisse des paysannes et des femmes rurales (USPF) juge primordial de poursuivre sans relâche les efforts pour assurer une véritable égalité entre hommes et femmes. Il s'agit en particulier d'assurer l'égalité des salaires et une meilleure conciliation entre la famille et l'activité professionnelle.
L'accès au travail à temps partiel pour les hommes est un autre thème important pour cette organisation. Celle-ci attend du Parlement des améliorations claires dans le cadre de la réforme de la LPP.
Les femmes paysannes plaident encore pour une valorisation du travail de «Care» encore majoritairement effectué par les femmes et une répartition équitable des rôles pour l'accomplissement de ces tâches.
(ATS)