«Nous estimons aujourd'hui qu'il n'a pas collecté d'informations pendant qu'il traversait les Etats-Unis ou les survolait», a affirmé jeudi un porte-parole du ministère américain de la défense. Les Etats-Unis avaient «pris des mesures pour limiter» l'obtention de renseignements par le ballon, a-t-il ajouté, ce qui a «certainement aidé».
Le porte-parole n'a pas donné d'autres précisions sur ces mesures. L'imposant ballon était passé au-dessus d'installations militaires stratégiques. Il avait été abattu le 4 février au-dessus de l'Atlantique et ses débris avaient été récupérés par l'armée américaine, qui a depuis étudié son contenu.
L'incident avait jeté un froid dans les relations entre Pékin et Washington. Le secrétaire d'Etat américain, Antony Blinken, avait annulé un voyage en Chine prévu de longue date. Washington avait assuré qu'il s'agissait d'un ballon espion, ce que Pékin avait nié, affirmant qu'il avait dérivé involontairement dans l'espace aérien américain.
A l'époque, un responsable américain avait affirmé que l'appareil était doté de plusieurs antennes, dont certaines étaient probablement capables de capter et géolocaliser des communications. En juin, le président américain Joe Biden avait toutefois dit penser que «les dirigeants chinois ne savaient pas» où était le ballon ni ce qu'il contenait. «Je pense que c'était plus embarrassant qu'intentionnel», avait-il ajouté.
(ATS)