Ses partisans revendiquaient la victoire. Malgré une faible participation (3,1 millions de votants pour 12,3 millions d'inscrits), les associations de défense de l'environnement y voient un pas en avant important, en pleine COP26.
«Une eau et un air propres ne sont pas des acquis. Pendant trop longtemps, nos communautés les plus vulnérables ont été victimes de niveaux élevés de pollution de l'air et de contamination de l'eau», a déclaré à l'AFP la présidente de la ligue des électeurs écologistes de New York, Julie Tighe.
Des questions subsistent sur le caractère réellement contraignant de ce droit. Les tenants du «non» ont mis en avant un risque d'inflation de procès susceptibles de ralentir des projets économiques.
«Les tribunaux vont avoir un gros travail pour déterminer ce que ces droits veulent dire exactement», a souligné à l'AFP Peter Bauer, le directeur de l'association «Protéger les Adirondacks», du nom du grand parc dans le nord de l'Etat, tout en saluant une avancée.
L'Etat de New York s'étend, au-delà de la mégapole éponyme, au nord jusqu'à la frontière avec le Canada et comprend de vastes zones naturelles, comme les monts Adirondacks.
L'inscription de droits liés à l'environnement dans les textes fondamentaux est une question désormais récurrente dans de nombreux pays. Selon le site américain Ballotpedia, la Pennsylvanie avait été le premier Etat américain à ainsi inscrire l'environnement dans sa constitution en 1971, avant cinq autres Etats (Hawaï, Illinois, Massachusetts, Montana et Rhode Island).
(ATS)