La normalisation depuis les sommets atteints en début d'année dernière, à 3,7%, s'avère ainsi conforme aux projections des économistes consultés par AWP, qui avançaient entre 2,2% et 2,3%.
Sur le seul mois d'avril, le chômage chez les jeunes s'est amenuisé de 7,3% ou 671 personnes, précise vendredi le compte-rendu périodique du Secrétariat d'Etat à l'économie (Seco). L'embellie est proportionnellement moins marquée chez les plus de 50 ans, avec un repli de 4,1% ou 1418 personnes.
Le nombre de demandeurs d'emploi inscrits s'est contracté de 10'375 requérants à 183'220 personnes. Sur un an, la chute dépasse les 25%. Le nombre de postes vacants recensés en avril a simultanément diminué de 1603 à 69'535 places, dont 55'420 étaient soumises à obligation d'annonces.
Février signe la normalisation
Dernier mois pour lesquels ces données sont disponibles, février a vu une poursuite de la normalisation dans le recours au chômage partiel. La mesure a concerné un peu moins de 50'000 personnes, en recul de 7,7% sur un mois. Le nombre d'heures ainsi perdues s'est étiolé de 16,5% à 461'656 tours de cadran.
En février 2021, 413'451 travailleurs étaient concernées par le chômage partiel, qui avait entraîné une perte de plus de 30 millions d'heures de travail.
En février toujours, 1965 personnes ont épuisé leurs droits aux prestations de l'assurance-chômage.
(ATS)