Un peu moins d'un quart (22,1%) des personnes interrogées pour le compte de Comparis.ch ont acheté un nouveau réfrigérateur ces six derniers mois ou prévoient d'échanger leur ancien modèle pour un équipement plus moderne et économe dans les six mois à venir. Quelque 19,2% des sondés veulent par ailleurs remplacer leur cuisinière et 18,8% leur four, a détaillé le portail de services comparatifs mardi dans un communiqué.
La consommation d'eau chaude et d'électricité inquiète aussi les propriétaires immobiliers, 54,4% des personnes ayant déclaré limiter «plutôt fortement» leur consommation électrique, en relevant notamment le thermostat du réfrigérateur. Et 44,8% disent économiser «plutôt fortement» sur l'eau chaude, selon le sondage réalisé en novembre par l'institut Innofact auprès de 1057 personnes.
Face à la flambée des coûts du pétrole, du gaz et de l'électricité, 43,6% des sondés - propriétaires de chaudières à mazout, au gaz et aux copeaux de bois - envisagent de passer à des systèmes de chauffage alternatifs (pompe à chaleur, chauffage à distance, énergie solaire).
Augmentation du prix du mazout
La proportion est particulièrement importante pour les exploitants de système de chauffage fonctionnant au gaz (49,8%) et au mazout (43,7%) et moins importante pour les propriétaires de chauffages fonctionnant aux copeaux de bois (22,9%). En Suisse, 24,4% des propriétaires se chauffent au mazout et 24,3% au gaz, contre 28,6% par le biais d'une pompe à chaleur, 7,4% aux copeaux de bois et 3,1% à l'énergie solaire.
Comparis rappelle que le prix du mazout a augmenté de 26% en Suisse depuis le début de l'année et celui des granulés de bois de 48%. Celui du gaz varie en fonction des communes.
Sur le marché néerlandais TTF, qui sert de référence à une grande partie des transactions de gaz en Europe, le prix est nettement retombé (-42,9% sur un an). Après avoir atteint 225 euros le mégawattheure (MWh) début mars suite à l'invasion de l'Ukraine par la Russie et flambé à 339 euros par MWh fin août, il se négocie actuellement à 102 euros. C'est cependant nettement plus élevé que les 71 euros pratiqués mi-février.
Quant à l'électricité, la moitié des fournisseurs d'énergie en Suisse s'apprête à augmenter les prix pour les ménages de 30% ou plus l'année prochaine, a calculé l'Association des entreprises électriques suisses (AES). De fortes variations apparaissent selon les régions.
(ATS)