Selon le Ministère public, il est «tout à fait habituel d'ouvrir une enquête après des fausses alertes à la bombe, qui arrivent malheureusement fréquemment» et peuvent viser des monuments historiques ou des établissements scolaires, des aéroports...
Les investigations ont été confiées au commissariat du 7e arrondissement de Paris, pour menaces de crimes contre les personnes et pour divulgation de fausse information «dans le but de faire croire qu'une destruction dangereuse pour les personnes va être ou a été commise», a précisé le parquet, confirmant une information du quotidien «Le Parisien». Ces infractions sont passibles de deux ans d'emprisonnement et de 30'000 euros d'amende.
Deux alertes samedi
La plateforme de signalement Pharos, rattachée à la police judiciaire, «a signalé deux fausses alertes à la bombe ayant conduit à des évacuations de la Tour Eiffel samedi», a indiqué lundi le parquet.
Ces fausses alertes ont été effectuées sur le site d'un forum très populaire et sur celui du commissariat qui permet aux internautes de contacter les forces de l'ordre. La Tour Eiffel, monument le plus emblématique de la capitale française, a accueilli plus de 5,8 millions de visiteurs l'an dernier.
(ATS)