Problème de confiance
L'UE attend un signal clair de la Suisse, avertit Maros Sefcovic

Le vice-président de la Commission européenne exige un signal politique clair indiquant que la Suisse prend les négociations avec l'UE au sérieux. Selon lui, il y a un problème de confiance, après l'abandon abrupt par Berne des discussions sur l'accord-cadre.
Publié: 17.11.2021 à 06:50 heures
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Dernière mise à jour: 17.11.2021 à 07:03 heures
Maros Sefcovic est la nouvelle personne de contact dans l'Union européenne (UE) pour la Suisse (archives).
Photo: HOLLIE ADAMS

«Les questions litigieuses ne se sont pas évaporées», déclare Maros Sefcovic dans un entretien diffusé mercredi par les journaux alémaniques du groupe de presse Tamedia. Si la Suisse veut continuer à accéder au marché intérieur de l'Union européenne (UE), des solutions doivent être trouvées sur les questions en suspens, ajoute-t-il.

«Un nouvel élan»

Le diplomate slovaque, personne de contact dans l'UE pour la Suisse, cite notamment la reprise dynamique du droit, la question des aides d'État, le règlement des litiges et un mécanisme pour des paiements réguliers pour la cohésion. «Il faut un nouvel élan et un démarrage rapide de la feuille de route», répète-t-il au lendemain de son entrevue à Bruxelles avec le ministre suisse des affaires étrangères Ignazio Cassis.

M. Sefcovic attend la feuille de route pour la prochaine réunion, qui aura lieu en marge du Forum économique mondial de Davos en janvier. Le document doit définir comment les questions clés peuvent être résolues, précise-t-il, confirmant ses déclarations de lundi après sa rencontre avec M. Cassis. «L'UE ne veut pas être prise au dépourvu une nouvelle fois».

(ATS)

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