Plusieurs plages égyptiennes fermées
Un requin tue deux femmes en mer Rouge

Le ministère égyptien de l'Environnement a fait état dimanche de la mort de deux femmes dans une attaque de requin près d'Hurghada, célèbre station balnéaire sur la mer Rouge. Pusieurs plages sont fermées depuis cet incident survenu vendredi.
Publié: 03.07.2022 à 16:34 heures
Toute activité est désormais "défendue durant trois jours" sur les plages dans le sud d'Hurghada (image d'illustration).
Photo: MOHAMED HOSSAM

«Deux femmes ont été attaquées par un requin alors qu'elles nageaient dans la région du Sahel Hachich, dans le sud d'Hurghada», a indiqué le ministère sur sa page Facebook, affirmant qu'une enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances de cet incident.

«Toute activité est défendue durant trois jours» sur les plages dans le sud d'Hurghada, dans le sud-est de l'Egypte, indiquait vendredi un arrêté du gouverneur de cette région de la mer Rouge, Amr Hanafi. Le ministère ne précise pas la nationalité des victimes mais, dans son arrêté, le gouverneur fait état d'«une touriste autrichienne ayant eu le bras gauche arraché» par un requin.

Sur les réseaux sociaux, de nombreux utilisateurs partageaient une vidéo - dont l'AFP n'a pu vérifier ni l'authenticité, ni la date, ni le lieu - montrant une nageuse en difficulté avant que n'apparaisse autour d'elle une mare de sang.

Dépassement des limites autorisées

Les requins en mer Rouge s'en prennent très rarement aux nageurs si ces derniers ne dépassent pas les limites autorisées. En 2018, un touriste tchèque avait été tué par un requin au large d'une plage égyptienne en mer Rouge, de même qu'un Allemand en 2015. En 2010, une Allemande était morte et quatre autres touristes avaient été grièvement blessés dans des attaques de requins au large d'une plage de Charm el-Cheikh, la plus célèbre des stations balnéaires égyptiennes.

L'Egypte, prise entre inflation et dévaluation, mise grandement sur les bords de la mer Rouge, qui accueillent 65% des touristes visitant le pays.

Le tourisme égyptien tente de se relever de dix années de tourments politiques depuis la «révolution» qui a renversé en 2011 l'autocrate Hosni Moubarak et de la pandémie mondiale de Covid-19.

(ATS)

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