«Le Conseil fédéral tarde à sortir ses ordonnances. Il ne nous dit pas vraiment ce qu'il entend faire en cas de pénurie», déplore le Valaisan dans l'hebdomadaire «Matin Dimanche».
Une fermeture des stations n'est, à ses yeux, pas exclue. «En cas de crise, tout peut arriver, commente le conseiller d'Etat. Mais on se battra jusqu'au bout pour éviter que le Conseil fédéral ne coupe l'oxygène aux régions de l'arc alpin.»
Berne ne doit surtout pas considérer les stations de ski comme de «simples objets de loisirs, un peu comme un spa privé ou les éclairages de Noël, poursuit-il. Ce serait une grave erreur, car les stations de ski constituent l'activité économique vitale pour toutes les régions de montagne.»
Des cartes journalières plus chères?
Christophe Darbellay n'est pas contre une réduction de la consommation électrique des remontées mécaniques si cela peut éviter des fermetures. Il est possible d'économiser 5% de la consommation, les stations y travaillent d'ailleurs actuellement, rappelle-t-il. Mais «à partir de 10%, ça fait mal, 15% ce n'est juste pas possible».
Quant aux conséquences de la crise énergétique sur le prix des cartes journalières, il se veut rassurant. Les stations de ski ont souvent assuré leurs achats d'électricité avec des contrats à long terme sur le marché libre. L'impact sur le prix d'une journée de ski devrait donc rester «raisonnable».
(ATS)