«Je prends acte que de cette décision. J'ai convoqué Uber pour savoir comment elle entend se mettre en conformité sur les arriérés», a déclaré mercredi devant les médias la conseillère d'Etat Fabienne Fischer, en charge du Département de l'économie et de l'emploi (DEE). Fin mai, le TF décrétait que les chauffeurs de la plateforme sont des salariés et pas des indépendants.
Mme Fischer attend à présent une proposition d'Uber sur les arriérés de salaire et vérifiera si elle est conforme au droit. Selon elle, la proposition de convention «semblait» l'être. A la faveur d'une suspension de son interdiction d'exercer, l'entreprise a jusqu'au 15 octobre pour se mettre en règle. La magistrate ne préjuge pas de ce qui va se passer. «Je n'exclus aucune possibilité», a-t-elle déclaré.
Interrogée sur sa responsabilité dans cet échec, la conseillère d'Etat a mis en avant son rôle de médiatrice, avec la mise à disposition des compétences techniques de son département. «Ce n'était pas ma responsabilité de trouver un accord à la place des parties», a-t-elle souligné. Les négociations étant confidentielles, elle a refusé de donner des éléments chiffrés.
(ATS)