«La violence par arme à feu est une crise de santé publique qui continue de menacer chaque recoin de la ville», a lancé cet ancien policier afro-américain lors de l'annonce d'une série de mesures.
«La sécurité publique est la priorité de mon administration et c'est pour cela que nous allons supprimer les armes à feu de nos rues, protéger notre population et créer une ville sûre, prospère et juste pour tous les New- Yorkais», a déclaré cet élu de l'aile droite du parti démocrate.
Arrivé à la mairie le 1er janvier sur un programme de lutte contre l'insécurité et les inégalités socio-économiques, Eric Adams est confronté à une recrudescence de faits divers violents.
Vendredi, un agent de la police de New York (NYPD) de 22 ans a été tué et un autre grièvement blessé dans un échange de coups de feu dans un appartement de Harlem, dans le nord de Manhattan.
«Nous n'allons pas abandonner notre ville à la violence»
Une semaine plus tôt dans le même quartier, une Portoricaine de 19 ans était abattue par un braqueur dans un fast-food. Le 15 janvier, une Américaine de 40 ans, asiatique, avait été tuée par un sans-abri atteint de troubles psychiatriques qui l'avait poussée sur une voie de métro, au moment où le train entrait dans la station de Times Square.
Ce meurtre, sans arme, a marqué les esprits, tout autant que les blessures infligées à une petite fille de 11 mois touchée par une balle perdue dans le Bronx, alors qu'elle était en voiture avec sa mère. «Nous n'allons pas abandonner notre ville à la violence de quelques-uns», a tonné Eric Adams.
L'une des principales mesures de son plan est le rétablissement de patrouilles de policiers en civil, des «unités anti-criminalité» rebaptisées «unités anti-armes à feu» qui avaient été supprimées en 2020 après la mort de l'Afro-Américain George Floyd, tué par un policier à Minneapolis.
(ATS)