Mystérieux drame à Genève
Ils se battent au sabre et à la batte de baseball devant une chocolaterie

À Genève, la police enquête sur une violente rixe entre deux bandes, survenue le 12 septembre dernier, écrit la «TDG». Les auteurs n'ont pas encore été interpellés, mais ont laissé derrière eux... sabres et battes de baseball.
Publié: 05.10.2022 à 14:18 heures
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Dernière mise à jour: 05.10.2022 à 17:32 heures
Bernex, commune genevoise d'habitude paisible. (Image d'archives)
Photo: zVg
Daniella Gorbunova

À l'arrivée de la police, une marre de sang coulait sur la chaussée. La chocolaterie de Pré-Marais, dans la commune de Bernex à Genève, a été le théâtre d'une violente rixe entre des jeunes personnes. Deux groupes, composés respectivement de sept contre... trois personnes, selon la police, s'y sont affrontés le 12 septembre dernier, écrit la «Tribune de Genève» mercredi. À l'heure actuelle, les auteurs des faits n'ont toujours pas été interpellés.

Ce que nous savons: la rixe a éclaté aux alentours des 20 h. «L’un d’eux a été attaqué au sabre», et a été transporté d’urgence aux Hôpitaux universitaires de Genève. «D’autres protagonistes ont été frappés à coups de battes de baseball», écrit le média local.

Si les autres individus se baladent encore en liberté, leurs armes ont quant à elles été retrouvées sur place, «dans des buissons environnants». La raison de l'incident demeure quant à elle encore mystérieuse.

Les voisins sous le choc

«L’enquête doit permettre d’établir s’il s’agit d’une agression commise par opportunité ou sur fond de vengeance. L’origine de ces rixes peut parfois survenir sur un motif futile mais déboucher ensuite sur des conséquences dramatiques», affirme le porte-parole de la police Alexandre Brahier à nos confrères.

Interrogé, le voisinage, choqué par la violence de l'altercation, avait alerté les forces de l'ordre. Des témoins ont été entendus. Une quidam raconte par ailleurs dans les colonnes du journal du bout du lac: «Le lendemain de l’agression, quand je suis venue travailler, il y avait encore une mare de sang devant l’arbre où se sont déroulés les faits.»


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