«Ce n'est qu'un seul des sites d'enterrements massifs découverts près d'Izioum», a-t-il écrit sur Twitter. «Pendant des mois, la terreur, la violence, la torture et les meurtres de masse ont régné en maître dans les territoires occupés» a-t-il ajouté.
Mykhaïlo Podoliak a appelé une nouvelle fois les soutiens de l'Ukraine à lui envoyer des armements, afin de ne pas «laisser les gens seuls avec le Mal».
L'Ukraine a repris le contrôle de plusieurs milliers de kilomètres carrés de territoire aux forces russes depuis début septembre, à la faveur d'une contre-offensive lancée sur plusieurs fronts. Les gains les plus importants ont été réalisés dans la région de Kharkiv, frontalière de la Russie.
La Russie nie
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky s'était rendu mercredi à Izioum, ville de quelque 50'000 habitants avant la guerre qui avait fait l'objet de combats meurtriers au printemps avant d'être prise par l'armée russe, qui en a fait un noeud stratégique de ravitaillement. Elle a été reprise par l'armée ukrainienne la semaine dernière.
Volodymyr Zelensky avait annoncé jeudi soir la découverte de ce qu'il a qualifié de «fosse commune» à Izioum, sans donner de détails sur le nombre de personnes enterrées ni sur les causes de leurs décès. Un responsable de la police régionale, Serguiï Botvinov, avait de son côté indiqué à la chaîne de télévision Sky News que certains défunts avaient été tués par balles, tandis que d'autres sont morts dans des bombardements.
Les forces russes ont été accusées par l'Ukraine de nombreuses exactions dans les territoires qu'elles occupent, notamment à Boutcha, ville en périphérie de Kiev d'où elles se sont retirées fin mars et où avaient été découverts des cadavres de civils exécutés. La Russie nie avoir commis ces exactions.
(ATS)