Frappe russe à Bilogorodka
Jusqu'à 60 morts après une attaque contre une école en Ukraine

Selon les autorités ukrainiennes, une frappe russe sur une école de Bilogorodka aurait fait jusqu'à 60 victimes.
Publié: 08.05.2022 à 11:36 heures
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Dernière mise à jour: 08.05.2022 à 12:39 heures
Le feu a ravagé l'école. (image symbolique).
Photo: IMAGO/ZUMA Wire

Après une frappe aérienne russe sur une école de Bilogorodka, dans la région de Lougansk, les autorités ukrainiennes estiment que le bilan pourrait être élevé. Jusqu’à présent, seuls deux corps ont été dégagés, a annoncé dimanche sur Facebook le gouverneur de la région Serguiï Gaïdaï. «Il est probable que les 60 personnes qui se trouvent encore sous les décombres du bâtiment soient mortes», a-t-il précisé.

Serguiï Gaïdaï

Serguiï Gaïdaï, 46 ans, est depuis 2019 à la tête de l'administration régionale de l'État de Lougansk — ou oblast de Lougansk. Cela correspond au poste de gouverneur ou de chef de gouvernement local.

Le président Volodimir Zelenski a nommé Serguiï Gaïdaï parce qu'il n'était «pas satisfait du rythme» de son prédécesseur.

L'Ukraine est divisée en 24 oblasts.

Serguiï Gaïdaï, 46 ans, est depuis 2019 à la tête de l'administration régionale de l'État de Lougansk — ou oblast de Lougansk. Cela correspond au poste de gouverneur ou de chef de gouvernement local.

Le président Volodimir Zelenski a nommé Serguiï Gaïdaï parce qu'il n'était «pas satisfait du rythme» de son prédécesseur.

L'Ukraine est divisée en 24 oblasts.

Selon lui, la frappe russe s’est produite à partir de samedi après-midi. Environ 90 personnes s’étaient réfugiées dans le bâtiment scolaire pour échapper aux projectiles. Après l’explosion d’une bombe à proximité, un incendie s’est déclaré dans l’école et le bâtiment s’est effondré. Les forces d’intervention ont pu sauver 30 personnes – dont sept étaient blessées, selon le gouverneur.

Bilogorodka est une agglomération urbaine située à une dizaine de kilomètres à l’ouest de Lyssytchansk. La localité est disputée par les armées ukrainiennes et russes.

(Blick/AFP)

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