«Il faut protéger nos enfants de tous les risques. L'école est un sanctuaire», a estimé Emmanuel Macron en visite à Ajaccio. Il a apporté son «plein soutien» au plan du gouvernement qui «va beaucoup plus loin» que les mesures déjà prises. La première ministre Elisabeth Borne avait quant à elle promis une «mobilisation générale» et une «lutte implacable» contre ce «phénomène massif».
Le plan annoncé mercredi prévoit notamment «la formation de tous les acteurs de la communauté éducative: les élèves, les parents, les personnels de l'Education nationale, avec l'objectif que chacun , avec l'objectif que chacun soit formé d'ici la fin du quinquennat», mais aussi une formation «renforcée» pour les «forces de l'ordre, magistrats et personnels de la Protection judiciaire de la jeunesse».
Le 3018: numéro d'aide d'urgence
Le gouvernement a aussi décidé de faire du 3018, numéro d'aide d'urgence actuellement dédié au cyberharcèlement, «le numéro unique de signalement, accompagné d'une application». Autre mesure concernant les élèves, un questionnaire sera rempli par tous les élèves du CE2 à la 3e pour mieux détecter les cas de harcèlement.
En outre, à l'occasion de la journée nationale de lutte contre le harcèlement scolaire le 9 novembre, «deux heures seront banalisées dans tous les établissements scolaires de France dédiées à la lutte contre le harcèlement», a détaillé le ministre de l'Education nationale Gabriel Attal.
En matière de réponses aux situations de harcèlement, Elisabeth Borne a annoncé que le procureur serait désormais «systématiquement» saisi «en cas de signalement pour harcèlement, notamment grâce à une plateforme dédiée entre l'Education nationale et la justice».
Gabriel Attal, qui a lancé un audit sur la gestion des cas de harcèlement au cours de la dernière année scolaire, a indiqué que chaque académie «devra se doter d'une stratégie anti-harcèlement» d'ici «la fin de l'année».
(ATS)