Largement insuffisant
Le «contact-tracing» n’a eu qu’une efficacité relative

Seul 40% des personnes infectées par le coronavirus ont été identifiées grâce au «contact-tracing. De nombreuses autres mesures sont nécessaires.
Publié: 31.01.2024 à 10:50 heures
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Dernière mise à jour: 31.01.2024 à 11:48 heures
Le suivi des contacts mis en place pendant la pandémie de coronavirus n'a eu qu'une efficacité relative (archives).
Photo: LAURENT GILLIERON

Environ 40% des personnes infectées par le coronavirus ont été identifiées via le suivi des contacts, selon une étude genevoise. Ces résultats suggèrent que le «contact-tracing» à lui seul ne suffit pas à stopper la propagation du coronavirus.

De surcroît, la proportion de personnes infectées identifiées de cette manière a fluctué selon le variant en cause, le type de logement habité, et la richesse du quartier.

Des mesures complémentaires

En cas d'épidémie, le suivi des contacts doit donc être complété par une multitude d'autres mesures qui tiennent compte des caractéristiques spécifiques de chaque maladie, ont indiqué mercredi l'Université et les Hôpitaux universitaires de Genève (UNIGE/HUG) dans un communiqué.

Pour évaluer l'efficacité du traçage des contacts, une équipe dirigée par Delphine Courvoisier a analysé les données de plus de 140'000 cas de coronavirus recensés dans le canton de Genève entre juin 2020 et mars 2022. Ces résultats sont publiés dans la revue Eurosurveillance.

(ATS)

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