«Les dernières élections cantonales nous font prendre la mesure de la difficulté des élections majoritaires. Parmi nos élus fédéraux, je suis le seul à l'avoir expérimenté au plan cantonal, donc je me mets à disposition, c'est un devoir», explique Pierre-Yves Maillard dans une interview publiée samedi dans 24 Heures.
Selon les statuts du PS vaudois, le chef de groupe aux Chambres fédérales Roger Nordmann ne peut plus prolonger son mandat au Conseil national. Interrogé si en se portant candidat il signe probablement la fin de la carrière politique de ce dernier, Pierre-Yves Maillard répond que c'est évidemment une situation qu'il regrette mais qui n'est pas de son fait.
Et d'ajouter: «les enjeux à venir sont collectifs et c'est au parti de faire un choix». «Nous devons progresser au Conseil des Etats», insiste-t-il, en soulignant que si la gauche y avait la même force qu'au National, «nous aurions obtenu 15 milliards de la BNS pour l'AVS, deux fois ce qu'on veut enlever aux femmes ces dix prochaines années avec l'augmentation de l'âge de la retraite».
L'ancien conseiller d'Etat estime que le combat sera difficile car «la droite vaudoise a appris à s'unir et dans un scrutin majoritaire, la majorité peut tout gagner si elle est unie».
Le PS vaudois départagera ses deux ténors lors de son congrès le 25 juin. Le canton de Vaud est actuellement représenté au Conseil des Etats par la Verte Adèle Thorens et le PLR Olivier Français.
(ATS)