Concrètement, le texte lève toute ambiguïté sur le statut du vice-président dans la certification des élections présidentielles, en le limitant à un rôle purement symbolique. De cette façon, les élus espèrent éviter le chaos du 6 janvier 2021, quand des milliers de partisans de Donald Trump s'étaient rués sur le Capitole pour tenter de forcer le vice-président Mike Pence et les élus à modifier le résultat de l'élection.
«Ce projet de loi empêchera le congrès de choisir lui-même le président de manière illégale», a soutenu une de ses auteures, l'élue républicaine Liz Cheney. Elle est l'une des seules du parti de Donald Trump à avoir accepté de siéger dans la commission du congrès américain qui enquête depuis plus d'un an sur le rôle de l'ancien président dans l'assaut du Capitole.
Tous les démocrates ont voté en faveur de son texte. L'immense majorité des républicains s'y est opposée. Un projet de loi concurrent est également en débat au Sénat, avec légèrement plus de chances d'aboutir.
Loin d'être exhaustifs
Mais ces deux projets de réforme électorale sont toutefois loin d'être aussi exhaustifs que le grand plan du président américain Joe Biden avec lequel il promettait de protéger l'accès aux urnes des Afro-Américains, ce que les associations de défense des droits civiques ont sévèrement critiqué.
L'opposition républicaine avait été vent debout contre le plan de Joe Biden, assurant qu'il confiait aux démocrates le droit de prendre le contrôle des scrutins à travers le pays.
A cinquante jours des élections américaines de mi-mandat, un grand nombre de candidats républicains refusent encore de reconnaître la victoire de Joe Biden à l'élection de 2020.
(ATS)