«Nous souhaitons fédérer sur la base d'un programme ambitieux toutes les forces qui le partagent, en respectant leur pluralité et leur autonomie», écrit le PCF dans un communiqué.
«Le 3 mai 1936, le Front Populaire gagnait les élections législatives. Le 3 mai 2022, nous nous rassemblons au sein d'une Nouvelle Union Populaire Écologique et Sociale», a tweeté le secrétaire national du parti Fabien Roussel.
SMIC à 1400 euros nets (1441 francs), hausse des salaires, retraite à 60 ans, blocage des prix, planification écologique: les deux formations se sont mises d'accord sur de nombreux points programmatiques.
Mais elles ne mentionnent pas la sortie du nucléaire, à laquelle les communistes sont opposés. Elle est pourtant mentionnée dans l'accord noué entre LFI et EELV, selon Sandra Regol, numéro 2 des écologistes.
Une union consacrée
Selon André Chassaigne, président du groupe des députés communistes, le PCF a obtenu, à l'issue d'une négociation dure, 50 circonscriptions dont les 11 des sortants et cinq gagnables «en conquête»: Vierzon, Dax, Denain, Creil et Lens-Avion.
L'accord entérine l'objectif de cette union, à savoir l'obtention d'une majorité à l'Assemblée nationale et la nomination de Jean-Luc Mélenchon à Matignon.
Il stipule que «la majorité pluraliste que nous voulons constituer reposera sur des groupes parlementaires de chacune des composantes et se dotera d'un intergroupe pour compléter et poursuivre après l'élection ce travail commun».
Proches idéologiquement, alliés aux présidentielles de 2012 et 2017, Insoumis et communistes avaient fait bande à part à l'Assemblée nationale entre 2017 et 2022, et Fabien Roussel s'est présenté à l'élection présidentielle (2,3%).
(ATS)