Après deux tirs de régulation en mars 2022, le Valais avait demandé en août à l'Office fédéral de l'environnement (OFEV) une nouvelle autorisation. En effet, l'un des deux loups abattus ne faisait pas partie de la meute visée. L'Office avait refusé car le nombre de moutons tués n'atteignait pas le minimum de 10 individus en 8 mois.
Pour le comptage, l'OFEV dénombrait uniquement les victimes retrouvées à moins de 100 mètres. Il ne tenait pas compte des animaux tués au-delà de cette limite car il estimait que ceux-ci étaient insuffisamment protégés par les chiens de berger.
Pour le Tribunal administratif fédéral, le critère de distance appliqué par l'OFEV est conforme à la législation. Dans l'intervalle, le Conseil fédéral a abaissé les nombres d'animaux tués permettant une mise à mort.
(ATS)