Le Schwytzois Marcel Dettling
L'UDC a choisi son stratège pour sa campagne électorale 2023

Le conseiller national Marcel Dettling (UDC/SZ) mènera l'UDC lors des élections fédérales de 2023. L'agriculteur de Suisse centrale pourrait placer au coeur de la campagne l'arrivée de requérants d'asile d'Afrique et l'aide sociale, confie-t-il à la presse alémanique.
Publié: 31.12.2021 à 08:14 heures
Le président de l'UDC Marco Chiesa et le chef de groupe parlementaire Thomas Aeschi ont sollicité Marcel Dettling (UDC/SZ) pour lui demander de diriger la campagne électorale aux fédérales 2023 (archives).
Photo: ALESSANDRO DELLA VALLE

Le président de l'UDC Marco Chiesa, le chef de groupe parlementaire Thomas Aeschi et la direction du parti l'ont sollicité pour lui demander de mener la campagne électorale, explique Marcel Dettling dans une interview parue vendredi dans les journaux de CH-Media. Il a accepté cette responsabilité importante mais temporaire et, partant, conciliable avec sa famille et son entreprise.

L'une de ses conditions était d'avoir une équipe efficace. L'UDC a dans la foulée désigné plusieurs responsables régionaux: le conseiller aux Etats Marco Chiesa (TI) pour la Suisse romande et le Tessin, le conseiller national Manuel Strupler (TG) pour la Suisse orientale ainsi que la conseillère nationale Sandra Sollberger (BL) pour la région de Bâle, Berne, Argovie et Soleure.

Quant à Marcel Dettling, il est responsable des régions Suisse centrale et Zurich. Concernant les principaux thèmes de campagne, il est encore trop tôt pour les désigner, souligne le Schwytzois. Les domaines de la migration et de l'aide sociale devraient toutefois occuper la Suisse dans les années à venir, indique-t-il. «Certains groupes d'étrangers ont un taux d'aide sociale de plus de 80%.»

Et d'ajouter que le nombre de bénéficiaires africains de l'aide sociale a grimpé de 130% au cours des dix dernières années. «Un chiffre incroyablement élevé, avec derrière des coûts à hauteur de milliards», critique-t-il. Les communes sont aussi confrontées à d'énormes défis et la Suisse ne renvoie presque jamais de requérants. «En clair, le système d'asile actuel n'est pas viable.»

(ATS)

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