Le bilan positif de Christoph Berger
«Notre stratégie de vaccination a mieux fonctionné que celle d'autres pays»

Le président de la Commission pour les vaccinations, Christoph Berger, tire un bilan positif de la stratégie menée en Suisse en matière de vaccination. «Nous avons mieux réussi que d'autres pays à convaincre les groupes à risque de se faire vacciner», déclare-t-il.
Publié: 23.01.2023 à 06:51 heures
La vaccination contre le Covid chez les jeunes ne fait guère plus de différences, selon Christoph Berger.
Photo: GAETAN BALLY

L'accent mis sur les personnes les plus vulnérables a fait ses preuves, insiste le spécialiste lundi dans une interview accordée aux titres alémaniques du groupe Tamedia.

Il n'en occulte pas moins l'existence d'effets indésirables dans certains cas. «Nous devons prendre les personnes concernées et leurs souffrances au sérieux et les aider, avance Christoph Berger. Mais, comme pour le Covid long, il n'existe pas de diagnostic unique. Des traitements individuels sont donc nécessaires».

A chacun son choix

Aujourd'hui encore, le bénéfice de la vaccination est plus important que le risque encouru, assure-t-il. Mais, comme la situation pandémique n'est plus menaçante, chaque personne doit décider d'elle-même si elle veut se faire vacciner ou non.

Avec le vaccin contre le Covid, c'est aujourd'hui comme avec le vaccin contre la grippe ou les tiques, selon Christoph Berger. Les personnes à risque bénéficient d'une bonne protection contre une maladie grave pendant encore quelques semaines. «Mais pour les personnes plus jeunes et en bonne santé, la vaccination ne fait plus guère de différence», indique-t-il.

(ATS)

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