«La situation est sous contrôle»
Les mesures prises pour lutter contre le crack ont permis de stabiliser la situation à Genève

À peine un an après leur lancement, les mesures prises pour lutter contre la crise du crack à Genève font déjà effet. Le directeur de l'association Première Ligne met en avant la stabilisation de la situation.
Publié: 28.12.2024 à 07:53 heures
Le crack est de la cocaïne diluée, qui se présente comme une pâte cristallisée et se fume (archives).
Photo: BORIS ROESSLER
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ATS Agence télégraphique suisse

Les premières mesures du plan d'action contre le crack à Genève ont permis de stabiliser la crise après une année, estime Thomas Herquel, directeur de Première Ligne, l'association qui gère le local d'injection Quai 9. Le plan lancé par le canton doit durer trois ans.

«La situation est sous contrôle, ce qui n'était pas le cas il y a un an», lorsque le nombre d'usagers de crack doublait chaque mois, précise Thomas Herquel dans un entretien diffusé samedi par Le Temps. «Le nombre de consommateurs est constant et les actes violents ont diminué».

6 millions dépensés par année

Il base son estimation sur le nombre de pipes à crack distribuées chaque jour, «qui s'élève en moyenne à 90». Selon lui, «le bassin maximum [des personnes susceptibles de consommer du crack] a été atteint». Il note que la police et l'association ont réussi «à mieux quadriller le terrain et à lutter contre le tourisme d'opportunité».

La consommation de crack s'est envolée à Genève à partir de 2021 et de l'arrivée sur le marché de très petites doses à très bas prix de cette drogue hautement addictive. Le gouvernement a lancé à la fin 2023 un plan d'action qui s'étend sur trois ans et qui est chiffré à 6 millions de francs par année. Le crack est de la cocaïne diluée. Il se présente comme une pâte cristallisée et se fume.

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