130’000 visites par jour en janvier. 50% de progression d’audience en un an. De plus en plus proche du top 3 des médias privés romands sur le numérique… Vous nous auriez dit ça il y a trois ans, alors que nous préparions le lancement de notre média, nous ne l’aurions pas cru.
Au-delà de ces chiffres, dévoilés la semaine dernière par Mediapulse (institut en charge de la mesure des audiences web), ce qui nous rend particulièrement fiers, c’est qu’une large majorité de notre audience (60%) nous consulte en venant directement sur notre site ou notre application mobile. Nous pouvons donc déjà compter, grâce à vous, sur une base de lectrices et de lecteurs fidèles.
Nous savons que rien n’est acquis. Il y a des mois avec… et des mois sans. Nous pouvons par exemple anticiper que février sera sûrement en dessous de janvier. Mais ce qui compte pour nous, c’est que notre croissance soit continue quand on la scrute sur le moyen et long terme, ce qui a été presque toujours le cas depuis notre lancement en juin 2021.
Soyons francs: nous avons traversé une période de doutes, entre fin 2022 et début 2023. Nos audiences stagnant durant de longs mois, nous nous sommes demandés «est-ce là le plafond que Blick peut atteindre en Suisse romande?»
Nous avons renoué avec la croissance en nous attaquant à nos lacunes: une offre éditoriale pas assez constante, une réactivité face à l’actualité plus faible que certains concurrents, une notoriété encore trop faible en Suisse romande — encore notre faiblesse, nous y reviendrons.
Pour relever ces défis, nous avons entrepris de grands chantiers en 2023: nous avons revu notre stratégie en printemps, restructuré notre rédaction en été, et recruté plusieurs journalistes en automne.
7 jours sur 7 sans ne rien lâcher
La première raison de notre hausse continue des derniers mois est l’augmentation significative du nombre de contenus que nous diffusons chaque jour sur notre site. Aujourd’hui, nous publions une moyenne de 55 articles par jour, contre 45 il y a un an, et 35 il y a deux ans. La formule de Blick Suisse romande tient sur la bonne balance entre les contenus produits par notre rédaction à Lausanne, les traductions et adaptations des contenus de notre grand frère alémanique, et les papiers provenant des agences de presse (ATS, AFP). On ne peut augmenter les uns qu’en dopant les autres, sous peine de déséquilibrer la pertinence et la diversité de notre offre éditoriale.
La seconde raison, c’est notre réactivité croissante face à l’actualité. Nous avons pour mission, à travers nos applications et nos autres canaux, de vous transmettre la bonne information au bon moment, de 6h à 23h, sept jours sur sept. Notre objectif est de vous livrer toutes les news qui comptent, par le biais de nos notifications et de notre newsletter quotidienne High Five, qui arrive dans les boîtes aux lettres à 17h30.
Pouvons-nous faire mieux qu’aujourd’hui? Largement. Tout particulièrement le soir, la nuit et tôt le matin. Contrairement à d’autres rédactions, nous ne pouvons pas (encore) compter sur un service de nuit, ce qui nous empêche d’être à la hauteur de nos ambitions lorsque des événements se produisent à ces tranches horaires, comme ce fut le cas de la prise d’otage récente à Yverdon. Mais nous comptons y remédier avant que les élections américaines pointent le bout de leur nez.
Pour assurer cette bonne balance des contenus tout en soignant notre rapidité, nous pouvons compter sur notre Web Desk, les chefs d’orchestre de notre site, qui doivent jongler entre gestion de la page d’accueil, l’édition des papiers romands, les traductions et adaptations d’articles alémaniques et les reprises des dépêches des agences. Le tout en gardant une haute vue sur l’information avec cette question en ligne de mire: sommes-nous, minute après minute, pertinents pour nos lectrices et lecteurs à l’instant «T»?
Au plus proche de ce qui anime les Romands
Depuis notre lancement, nous avons publié de nombreuses enquêtes coup de poing qui nous ont installé dans le paysage romand. Mais autant être honnêtes: à nos débuts, nous trouvions notre site web insuffisamment régional.
Cette lacune a pu être largement rectifiée (même si l’on peut toujours faire mieux) grâce à un focus accru sur les «breaking news» locales et l’arrivée de plusieurs journalistes dans notre cellule News & Enquêtes, 100% dédiée à l’actu «welsche». Désormais, vous trouvez chaque jour sur notre page d’accueil des contenus qui agitent les différents cantons, contenus que nous nous efforçons désormais d’enrichir d’une perspective supracantonale, car nous ne visons pas à remplacer les médias locaux.
Hors de question de nous arrêter à la frontière de notre pays. Sur les 130’000 visites par jour, environ 80% viennent de Suisse. Le reste provient essentiellement de France, où notre audience se développe fortement. Grâce à notre journaliste Richard Werly, omniprésent sur les plateaux de télévision parisiens, Blick se fait progressivement une place dans le paysage médiatique français.
La newsletter de Richard Werly, «La Républick», véritable pont entre nos lecteurs suisses et français, vient de franchir la barre des 2000 abonnés. Les articles de Blick se retrouvent aussi régulièrement repris par le média «Courrier International». Pour offrir un écosystème multimédia performant sur la France, nous venons de lancer le podcast «Helvetix Café» qui fait des débuts prometteurs. Il nous semble pouvoir dire fièrement qu’une personne qui confie à Blick la mission de l’informer sur la France possède toutes les clés pour comprendre ce qui anime l’Hexagone.
Nos journalistes sportifs s’échauffent avant les grandes compet’
En Suisse alémanique, Blick est le média incontournable pour les fans de sport. Nous devons donc être à la hauteur de la réputation de notre grand frère. Pour nous renforcer, nous avons recruté Tim Guillemin, le meilleur spécialiste de foot (nous sommes navrés de heurter sa modestie). Chef des sports, il a réorganisé la rubrique de fond en comble. Producteur infatigable, il a haussé significativement la masse de nos contenus et nos audiences sportives se sont fortement développées.
Entre l’Euro et les JO, notre équipe aura fort à faire en 2024. Au total, huit journalistes — dont deux Romands seront présents à Paris pour les JO et douze journalistes se rendront en Allemagne pour couvrir la messe européenne du football. Une force de frappe nationale avec la «Romandie touch». Une belle manière de convaincre nos futurs lectrices et lecteurs.
De nouvelles rubriques en quête de nouvelles audiences
Au-delà des promesses de couverture rapide et éclairante de l’actualité, nous portons une autre conviction. Pour séduire et fidéliser une audience, un média doit impérativement être porteur d’une part de lumière. Être source de plaisir. Ainsi, nous avons lancé la rubrique «Well», consacrée au bien-être et à la santé mentale qui est venue — avec son podcast JTM – épauler notre rubrique «Food» dont les audiences sont en très nette augmentation. La constance et la qualité de nos publications dans ce domaine nous confèrent désormais un début d’autorité auprès des algorithmes de Google.
Toucher tout le monde, partout: voilà notre intention. Depuis décembre, vous pouvez également trouver nos actualités sur Whatsapp. Plus de 8000 personnes nous font confiance sur ce canal et les audiences générées par ce biais sont loin d’être anecdotiques.
Quoi? Tout le monde ne connaît pas encore Blick?
Au terme de cet inventaire de nos réalisations, nous sommes conscients que nous n’avons franchi qu’une petite étape dans notre développement. À côté du renforcement éditorial sur lequel nous allons continuer à travailler, nous sommes face à un défi de taille: l’acquisition d’une notoriété plus importante. Ça nous chagrine, mais c’est une réalité: si presque tout le monde connaît Blick en Suisse allemande, peu de gens savent encore que notre média est devenu romand.
Et c’est ici que réside une des clés importantes de notre futur succès. L’acquisition d’une plus forte notoriété aura un impact très significatif sur nos audiences. C’est sur ce point que nous allons donc consacrer une énergie considérable en 2024.
Mais d’autres défis pointent à l’horizon. Avec le regroupement de Blick, L’illustré, PME Magazine et GaultMillau sous l’égide de Ringier Médias Suisse, de nombreuses opportunités s’offrent à nous. Lesquelles? Impossible de tout vous dévoiler ici. Suspense oblige.