La loi divise la société en deux, dénoncent-ils sur leur site Internet. Les personnes non vaccinées sont victimes de discrimination. Elles doivent se faire dépister à leurs frais lorsqu'elles veulent prendre l'avion ou participer à la vie sociale.
Certains peuvent même perdre leur emploi, s'ils refusent de présenter leur pass sanitaire, assurent les Amis de la Constitution, le Réseau choix vaccinal, l'Alliance des cantons primitifs et la Coupe est pleine. A leurs yeux, c'est une tactique pour forcer les citoyens à aller se faire vacciner.
Les opposants au texte s'insurgent également contre une «surveillance de masse électronique», à l'image de ce qu'il se passe en Chine. Ils voient encore dans la loi une extension des pouvoirs du Conseil fédéral aux dépens du Parlement et des citoyens.
À lire aussi
Des arguments déjà réfutés par le gouvernement. La loi Covid-19 est le principal instrument de lutte contre les conséquences sociales et économiques de la pandémie. Plusieurs aides financières ont été étendues avec les modifications de mars.
Le certificat Covid a quant à lui permis à la population de retrouver une vie sociale aussi normale que possible, a-t-il souligné, soutenu par tous les partis à l'exception de l'UDC. L'alternative serait de fermer à nouveau des secteurs entiers et restreindre les activités sociales.
Si le référendum est accepté en novembre, plus aucun certificat ne pourra être émis à partir du 19 mars 2022. Toutes les autres adaptations de mars tomberont également à cette date. Les autres mesures contenues dans la loi Covid-19 seraient maintenues.
(ATS)