Elles auraient contribué à la dégradation de plus de 100 centres commerciaux et agences bancaires, selon le ministère. Plus de 400 véhicules, dont de nombreuses voitures de police, ont également été démolis au cours des émeutes.
Pendant ce temps, les autorités tentent de maintenir la situation. Le ministère du Commerce a annoncé dimanche, selon l'agence de presse russe TASS, que l'approvisionnement des zones reculées en denrées alimentaires de base avait été assuré. Selon le ministère de l'Energie, les livraisons de carburant et de gaz ont repris.
La soudaineté et l'intensité de ces émeutes ont suscité un choc au Kazakhstan, pays de 19 millions d'habitants riche en ressources naturelles, réputé pour son gouvernement aussi stable qu'autoritaire.
Les autorités avaient dans un premier temps tenté de calmer les manifestations, sans succès, en concédant une baisse du prix du gaz, en limogeant le gouvernement et en instaurant un état d'urgence et un couvre-feu nocturne dans tout le pays.
Au-delà de la hausse des prix, la colère des manifestants est notamment dirigée vers l'ancien président autoritaire Noursoultan Nazarbaïev. Âgé de 81 ans, celui-ci a régné sur le pays de 1989 à 2019 et conserve une grande influence. Il est considéré comme le mentor du président actuel.
(ATS)