Aucun policier n'était visible sur place à l'expiration de l'ultimatum à 18h00. Plusieurs occupants ont continué à s'installer, a constaté un photographe de Keystone-ATS. La commune leur a pourtant offert de se rendre sur des sites alternatifs, annonce-t-elle. Les autorités de Rümlang attendent des militants qu'ils renoncent à leur exigence principale, à savoir de légaliser leur occupation. S'ils le font, la commune est prête au dialogue, mais celui-ci doit être entamé par les activistes.
Les squatteurs s'opposent à l'extension d'une décharge. Dans un communiqué, ils qualifient les sites alternatifs proposés d'"inappropriés», ne correspondant pas à l'objet de leur résistance. Pour les autorités, la situation actuelle est inacceptable, car l'occupation est illégale. Dans la journée, un dialogue entre les deux parties a échoué.
La commune n'a pas précisé samedi comment elle compte procéder. Pour faire intervenir la police, elle devrait déposer une plainte, ce qu'elle n'a pas voulu confirmer. Elle souligne toutefois, elle aussi dans un communiqué, que les occupants enfreignent plusieurs lois et que leur campement pollue grandement la forêt.
Les activistes ont installé leur camp dans la forêt il y a une semaine pour protester contre l'abattage de jusqu'à 6000 arbres. Les plans du canton pour cette extension de la décharge sont connus depuis longtemps, mais rien n'a encore été décidé définitivement.
La commune de Rümlang voit également le projet d'un œil critique. Elle s'y est opposée alors que le Parlement cantonal l'a approuvé.
(ATS)