La situation s'est «considérablement améliorée pendant la nuit» du fait des précipitations sur la zone d'intervention des pompiers, a affirmé le lieutenant-colonel Arnaud Mendousse du service départemental d'incendie et de secours de Gironde.
Le bilan de cette reprise de feu, après le gigantesque incendie de juillet à Landiras, est maintenu à 7400 hectares depuis mardi. Mais «les risques de reprises persistent», précise la préfecture dans un communiqué.
«Il est tombé entre 10 et 30 mm sur l'ensemble du secteur mais sur un terrain qui était extrêmement sec. Nous savons que cela donne un répit mais ne signifie pas une fin de combat. Nous savons que s'il ne pleut pas à nouveau dans 48 à 72 heures, le risque redeviendra important», a ajouté Arnaud Mendousse.
Près de 400 sapeurs-pompiers internationaux mobilisés
Dimanche vers 9h00 aux environs d'Hostens, les bas-côtés des routes jaunis par la sécheresse étaient à nouveau humides, a constaté un journaliste de l'AFP. D'épais nuages surplombaient encore de bon matin le PC Sécurité des pompiers, qui estiment la situation «favorable» pour la journée.
«Le taux d'humidité est élevé et la température relativement basse, autour de 25 degrés, ce qui va nous permettre de continuer nos efforts. Le feu n'est absolument pas éteint, le sol reste extrêmement chaud», a souligné Arnaud Mendousse.
Sur le terrain, d"importants moyens terrestres et aériens restent mobilisés». Près de 400 sapeurs-pompiers venus d'Allemagne, de Roumanie, de Pologne, d'Autriche, de Grèce et d'Italie épaulent toujours les soldats du feu français.
(ATS)