Les identités des deux victimes, un homme et une femme, n'ont pas été révélées à la demande des familles. Elles portent à 1649 le nombre de personnes dont des restes ont été identifiés, sur un total de 2753 morts après qu'un commando d'Al-Qaïda a précipité deux avions de ligne dans les tours jumelles de Manhattan, a indiqué le bureau de médecine légale de New York (OCME).
«Nous espérons que ces nouvelles identifications apporteront un peu de réconfort aux familles des victimes, et les efforts déployés par le bureau du médecin légiste en chef témoignent de l'engagement inébranlable de la ville à réunir toutes les victimes du World Trade Center avec leurs proches,» a déclaré vendredi le maire de la ville, le démocrate Eric Adams.
1104 victimes n'ont toujours pas pu être identifiées et les deux dernières identifications remontaient à 2021. Lorsque la tour sud, puis la tour nord, du World Trade Center, se sont effondrées après l'attaque, la violence du déluge de feu, d'acier et de poussière fut telle qu'aucune trace ADN n'a jamais été retrouvée pour des centaines de morts.
Les deux nouvelles identifications ont été rendues possibles grâce à une «technique de séquençage de nouvelle génération récemment adoptée, plus sensible et plus rapide que les techniques d'ADN conventionnelles», explique l'OCME. Elle est utilisée notamment par l'armée américaine.
Les attaques sont commémorées chaque année à New York avec des cérémonies officielles, comme ce sera le cas lundi. Le 11 septembre 2001, les djihadistes avaient détourné quatre avions, dont deux ont percuté les tours du World Trade Center, un a éventré une partie du Pentagone près de Washington et un autre s'est écrasé dans une zone boisée de Shanksville, en Pennsylvanie. Ces attaques, les plus meurtrières de l'Histoire, ont fait au total 2977 morts.
(ATS)