Un certificat sanitaire obligatoire pour les remontées mécaniques et les stations de ski serait judicieux pour tout le monde, a-t-il déclaré dans une interview accordée à la SonntagsZeitung. Pour les clients, il serait plus agréable de ne pas devoir porter un masque en permanence et de se sentir plus en sécurité.
Les remontées mécaniques, elles, pourraient mieux utiliser les capacités à disposition, selon lui. Et d'ajouter que «la plupart des hôtes auront de toute manière un certificat».
Par contre, les transports publics font partie des infrastructures de base. L'obligation du certificat ne lui paraît dès lors pas légitime. D'autant plus qu'il existe un bon concept de protection avec le port obligatoire du masque.
Pour M. Engelberger, une obligation générale du certificat sur le lieu de travail va également trop loin. Elle ne serait à l'ordre du jour que si la situation devait à nouveau dramatiquement se détériorer. «Le principe doit rester que le certificat est valable là où l'on se rend volontairement». Par conséquent, l'obligation du passe sanitaire dans les chemins de fer et remontées touristiques peut être envisagée.
La protection des enfants doit également être prise au sérieux, a poursuivi M. Engelberger. Les tests de routine dans les écoles sont donc importants en tant que stratégie minimale. Une uniformité dans toute la Suisse serait ici souhaitable. Le président de la CDS saluerait également l'introduction de la vaccination des enfants.
M. Engelberger est convaincu que le taux de vaccination passera à plus de 70% d'ici la fin de l'automne. Les chiffres sont encourageants, selon lui. Il espère que les offres de vaccination à bas seuil pourront également motiver les jeunes, ce qui est absolument nécessaire. «Près de 90% de la population pourrait se faire vacciner, seuls 60% l'ont fait. Il y a encore beaucoup à faire.»
Ce n'est pas la vaccination ou le certificat qui divise la société, c'est le virus, a encore ajouté le Bâlois: «La vaccination est le meilleur moyen, sinon le seul, qui nous permet de nous unir à nouveau». Cela est prouvé. Pour cette raison, il est légitime d'appeler à la vaccination et d'exercer une certaine pression.
La solution au problème de la pandémie est la vaccination, mais seulement si le taux est suffisant. «A cet égard, les non-vaccinés font ma foi partie du problème, alors que les vaccinés font partie de la solution». Il y a aussi une certaine responsabilité sociale dans le fait de se faire vacciner.
M. Engelberger est convaincu que les effets du certificat obligatoire se feront sentir à la fin du mois de septembre et que la situation dans les hôpitaux s'améliorera.
(ATS)