M. Christie, 60 ans, ancien gouverneur du New Jersey, connu pour son style combatif, a enregistré sa candidature auprès de la commission électorale fédérale (FEC) avant de l'annoncer publiquement mardi soir lors d'un rassemblement dans l'Etat du New Hampshire.
Il rejoint une arène déjà bien remplie d'aspirants de droite à la Maison Blanche, comme le gouverneur de Floride Ron DeSantis et l'ancien vice-président Mike Pence, qui doit officialiser sa candidature mercredi.
Chris Christie, encore très bas dans les sondages, a déjà commencé à s'attaquer à Donald Trump, favori des enquêtes d'opinion, le dépeignant mardi devant ses soutiens comme égocentrique et malhonnête. L'ancien président républicain, «trouve toujours quelqu'un ou quelque chose à blâmer pour ce qui va de travers, mais trouve toujours un moyen de s'attribuer le mérite de tout ce qui fonctionne», a fustigé M. Christie.
Deuxième candidature du Républicain
En 2016, Chris Christie avait déjà brigué l'investiture lors de la primaire républicaine, avant de s'incliner et de soutenir Donald Trump. A l'époque, il était devenu l'un de ses proches conseillers. Mais il dit avoir rompu avec lui quand le magnat a refusé de reconnaître sa défaite à la présidentielle de 2020 face au démocrate Joe Biden.
Le milliardaire n'a pas tardé à répliquer aux attaques, qualifiant le discours de Chris Christie de «difficile à regarder» et «ennuyeux». «C'est ce qui vous attend avec un gouverneur raté», a-t-il ajouté. M. Trump a laissé entendre qu'il pourrait sécher au moins un des premiers deux débats.
«S'il se soucie vraiment du pays - et j'ai de gros doutes là-dessus - alors il doit y aller, et il ne devrait pas avoir peur», a lancé M. Christie lors d'une émission de radio.
L'ancien gouverneur a aussi critiqué Donald Trump sur plusieurs autres fronts, évoquant notamment les multiples enquêtes le visant et le qualifiant de «marionnette de Poutine» après des propos ambigus de l'homme d'affaires sur la guerre en Ukraine.
(ATS)