Élections cantonales
Neuf candidats au Conseil d'Etat fribourgeois pour sept sièges

Le deuxième tour de l'élection au Conseil d'Etat fribourgeois verra s'affronter le 28 novembre neuf candidats pour sept sièges. L'alliance de gauche part à quatre et l'alliance de droite à cinq, avec respectivement le gain ou le maintien de la majorité comme enjeu.
Publié: 10.11.2021 à 18:14 heures
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Dernière mise à jour: 10.11.2021 à 18:15 heures
La reconstitution de l'alliance de droite pour le 2e tour de l'élection au Conseil d'Etat fribourgeois doit notamment redonner de l'élan à la candidature du centriste sortant Jean-Pierre Siggen, arrivé neuvième seulement après le 1er tour.
Photo: ANTHONY ANEX

Le délai pour faire connaître les retraits après le premier tour était fixé à ce mercredi midi. Les tractations entre partis ont abouti mardi soir à la confirmation de l'alliance de gauche et à la reformation de l'alliance de droite, Centre, PLR et UDC s'étant d'abord lancés en ordre dispersé dans la bataille électorale.

Parmi les neuf candidats, on compte quatre sortants et trois femmes, toutes issues des rangs de gauche. Le deuxième tour du 28 novembre se déroulera à la majorité relative, suite au ballotage général survenu dimanche à l'issue d'un premier tour où l'actuel président du Conseil d'Etat Jean-François Steiert (PS) est arrivé en tête.

L'alliance de gauche comprend quatre noms. Il y a d'abord les deux candidats du PS, à savoir Jean-François Steiert et la conseillère nationale Valérie Piller Carrard, arrivée à la quatrième place dimanche et candidate malheureuse lors de l'élection complémentaire de 2018 pour remplacer la verte Marie Garnier.

La liste est complétée par la verte Sylvie Bonvin-Sansonnense, présidente sortante du Grand Conseil et deuxième au terme du premier tour, ainsi que par la candidate du Centre Gauche-PCS (Parti chrétien-social) Sophie Tritten, présidente cantonale de son parti, arrivée à la huitième place dimanche.

L'alliance de droite est composée de cinq hommes. Il s'agit des centristes sortants Jean-Pierre Siggen et Olivier Curty. Le premier, élu en 2013 pour succéder à Isabelle Chassot, a décroché un surprenant neuvième rang dimanche, le mettant sur la sellette, alors que le second, bénéficiant du vote alémanique, est sorti cinquième.

On trouve ensuite les deux candidats PLR, à savoir le sortant Didier Castella, élu en 2018 pour succéder à Marie Garnier, et Romain Collaud, arrivés respectivement troisième et septième au premier tour. Le quintette est complété par l'UDC Philippe Demierre, 11e et le mieux classé des quatre candidats de son parti.

La Chancellerie d'Etat a confirmé les retraits d'Alizée Rey (PS), Luana Menoud-Baldi (Centre) ainsi que des trois UDC Adrian Brügger, David Papaux et Gilberte Schär. La capacité à mobiliser au sein des deux alliances, et au-delà évidemment, jouera un rôle majeur le 28 novembre.

Le Conseil d'Etat sortant est composé de trois centristes, deux PLR et deux PS. Trois ministres ne se représentaient pas à une réélection, à savoir Georges Godel (Centre), Anne-Claude Demierre (PS) et Maurice Ropraz (PLR). Dimanche, le taux de participation n'a pas excédé 37,63%, contre 39,1% en 2016 et 43,3% en 2011.

(ATS)

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