Suite au retrait du sénateur socialiste pour la fin de l'année en cours 36 ans de politique fédérale, tous les partis intéressés par son siège ont désigné une candidate. L'élection est agendée au 12 mars. Le PS entend défendre son fauteuil avec la conseillère nationale Barbara Gysi. L'UDC propose Esther Friedli, également membre de la Chambre du peuple. Les Verts veulent lancer la conseillère nationale Franziska Ryser dans la bataille.
Mercredi, c'était au tour des libéraux-radicaux de désigner leur championne. Sans surprise, ils ont choisi Susanne Vincenz-Srauffacher. Pressentie, la conseillère nationale avait déjà brigué un siège au Conseil des Etats lors de la succession de Karin Keller-Sutter en mai 2019. Son nom sera proposé aux délégués de la section cantonale qui doivent se prononcer à la mi-novembre.
Avocate, présidente des Femmes libérales-radicales, Susanne Vincenz siège au Conseil national depuis 2019. Elle y représente l'aile progressiste de son parti. Face aux médias, elle s'est décrite mercredi comme une «bâtisseuse de ponts capable de trouver des compromis au-delà des frontières partisanes».
Elle a mis en avant son engagement pour le soutien à l'économie, «pour une politique climatique et énergétique durable» et pour une politique militaire faite de collaborations dans le cadre de la neutralité de la Suisse.
(ATS)