«Il y aurait aussi des pertes d'emplois très importantes», prévient-il samedi dans une interview accordée au Temps.
Lancée l'année dernière par l'UDC, l'Union suisse des arts et métiers (USAM) et les Jeunes PLR, l'initiative veut abaisser la redevance Serafe de la radio et de la télévision de 335 à 200 francs par an.
Si le texte se veut moins catégorique que l'initiative «No Billag», nettement rejetée en 2018, il s'avère quand même «brutal et radical», avance Gilles Marchand. En cas de oui, la SSR verrait son budget divisé par deux. Celui-ci tomberait dans une fourchette de 700 à 750 millions.
Pour tourner, le groupe se retrouverait donc obligé de sacrifier l'un de ses deux sites romands situés à Genève et Lausanne. Et les programmes, notamment sportifs, musicaux et de fiction, seraient fortement limités.
(ATS)