A l'ouverture de l'audience vers 13h45, la présidente appelle les prévenus les uns après les autres à la barre. Marine Le Pen s'avance d'un pas lent, tailleur noir sur le dos.
«Je répondrai à l'intégralité des questions que le tribunal voudra bien me poser», assure celle qui ne peut s'empêcher de se raidir à la lecture des infractions qui lui sont reprochées.
«Nous n'avons violé aucune règle»
Comme l'ex-numéro 2 du parti Bruno Gollnisch, qui rappelle qu'il reçoit «toujours des menaces», elle demande à pouvoir ne pas donner son adresse personnelle à la barre.
Avant de rentrer dans la salle du tribunal correctionnel de Paris, qui va accueillir pendant deux mois ce procès aux lourds enjeux politiques pour la cheffe de file de l'extrême droite française, celle-ci s'est dite devant la foule de journalistes tout à fait «sereine». «Nous n'avons violé aucune règle», a-t-elle lancé.