Cette hausse de la contribution helvétique à l’agence de l’UE chargée du contrôle des frontières extérieures de l’espace Schengen, combattue par référendum, sera soumise en votation le 15 mai prochain. Les activistes exigent la liberté de mouvement pour tous. À leurs yeux, la fermeture des frontières européennes doit prendre fin et les forces utilisées pour leur surveillance doivent être désarmées.
La Suisse complice d'une situation mortifère
Près de 24’000 personnes qui ont tenté de pénétrer dans l’espace Schengen ont péri depuis 2014. Soit elles se sont noyées dans la Méditerranée, soit elles se sont fait tirer dessus à la frontière, soit elles se sont suicidées dans des camps ou ont été torturées et tuées après leur expulsion, relèvent les manifestants.
Et il ne s’agit que de chiffres officiels, soulignent les activistes. Ils affirment que la Suisse est complice de cette réalité. Les activistes sont opposés à l’idée selon laquelle Berne devrait prendre sa part de responsabilité dans la surveillance des frontières extérieures de Schengen.
L’action s’est terminée aux alentours de 08h00. La police avait déployé un important dispositif sur place. Les participants au blocage ont été interrogés par les forces de l’ordre, a constaté un journaliste de Keystone-ATS.
(ATS)