Nous devons être solidaires avec le reste de la population et exemplaires d'un point de vue sanitaire, a argumenté Sonia Tauss-Cornut (PLR), co-auteur de la motion urgente. Le texte, qui demande au Conseil d'Eat d'introduire par décret dans la loi sur l'organisation des Conseils et les rapports entre les pouvoirs (LOCRP) l'obligation d'un certificat Covid-19 pour accéder à la salle du Grand Conseil et à la tribune, a été accepté par 92 voix contre 35 et 1 abstention.
L'UDC a combattu la motion urgente. «Voulons-nous nous mettre en porte-à-faux avec la législation supérieure? Comment ferons-nous les tests et qui en assumera les coûts?», s'est notamment interrogé le député Cyrille Fauchère (UDC).
Les Verts et le PDC se sont montrés partagés, les premiers exigeant que si la motion était acceptée, les tests soient gratuits «car les élus sont au service de la collectivité». Quant à la gauche, elle a soutenu la motion «pour montrer l'exemple» et parce que siéger dans cette salle du Grand Conseil «exiguë n'est pas un bon signal», a estimé Sarah Constantin (PS).
Avant la discussion en plénum, Roberto Schmidt, vice-président du gouvernement et chef du département des finances et de l'énergie a indiqué que si la motion était acceptée, le Conseil d'Etat devrait rédiger et soumettre un décret urgent. Ce dernier n'entrerait alors en vigueur «probablement qu'en mai 2022».
(ATS)