Sur les émissions carbone, «d'importantes questions manquent ou sont problématiques» dans le premier projet de déclaration finale de la présidence britannique de la COP26, a affirmé la conseillère fédérale. La réduction de ces émissions doit permettre d'avoir un impact sur les autres chantiers en discussion et sur la limitation du réchauffement climatique à 1,5°C d'ici 2100.
De même, le groupe présidé par la Suisse et qui rassemble cinq pays souhaite que le mécanisme de financement de l'adaptation des pays en développement au changement climatique après 2025 soit porté par un dialogue avec tous les acteurs. Il veut également que l'égalité entre hommes et femmes ou encore les droits humains soient reflétés dans le document final.
Auparavant, Mme Sommaruga, en son nom propre, avait répété devant les Etats les intenses consultations qu'elle a menées depuis son arrivée à Glasgow mardi sur la question des calendriers communs acceptable pour tous pour que les Etats annoncent leurs efforts pour le climat. Un mandat avec son homologue rwandaise de l'environnement qu'il lui a été donné par le président de la COP26 Alok Sharma. Un petit groupe de pays souhaite davantage de flexibilité et une solution avec la possibilité d'un intervalle de dix ans dès 2030, a ajouté la conseillère fédérale.
(ATS)