Après trois ans de négociations et une dernière session de deux semaines à New York, la «convention des Nations unies contre la cybercriminalité» a été approuvée par consensus. Le texte pourra entrer en vigueur après avoir été ratifié par 40 Etats.
«Je considère que les documents [...] sont adoptés. Merci beaucoup! Bravo à tous!», a lancé sous les applaudissements Faouzia Boumaiza Mebarki, présidente du comité intergouvernemental créé en 2019 pour rédiger ce traité, sur une proposition de la Russie.
Images pédopornographiques et blanchiment d'argent
Le nouveau traité vise à «combattre plus efficacement la cybercriminalité» et à renforcer la coopération internationale en la matière, citant notamment les images pédopornographiques ou le blanchiment d'argent. Mais ses détracteurs dénoncent un périmètre bien trop large.