Parmi les activistes présents, cinq se sont enchaînés à l'intérieur, dans le sas d'entrée menant au CIO. Deux autres en ont fait de même devant le bâtiment en s'attachant aux anneaux olympiques.
Ces membres de la «Tibetan Youth Association in Europe», dont la plupart venaient de la région zurichoise, ont également brandi des drapeaux tibétains et des panneaux dénonçant la politique chinoise au Tibet. Ils ont accusé le CIO de fermer les yeux alors que Pékin accueille en février prochain les Jeux olympiques d'hiver.
Arrivées rapidement sur place, les forces de l'ordre ont tenté de négocier avec les activistes. Ceux-ci ont toutefois refusé d'obtempérer. Les policiers, armés d'une grosse pince, ont alors séparé les manifestants enchaînés à l'intérieur, avant de les traîner dehors et de les embarquer.
Sur l'ensemble des manifestants, six ont été emmenés au poste pour procéder à une identification, précise Antoine Golay, porte-parole de la police lausannoise, contacté par Keystone-ATS.
L'organisateur de la manifestation, qui n'était pas autorisée, sera en tout cas dénoncé. D'autres pourraient aussi être dénoncés. Il s'agira notamment d'éclaircir «la confrontation» qui a eu lieu entre les militants et le service de sécurité du CIO, explique Antoine Golay, parlant d'une «empoignade».
Dans une déclaration transmise aux journalistes sur place, le CIO a dénoncé cette action: «Nous avons dialogué à plusieurs reprises avec des manifestants pacifiques, mais nous ne dialoguerons pas avec les manifestants violents qui ont utilisé la force pour entrer dans le bâtiment du CIO.»
L'organisation ajoute qu'un agent de sécurité a été légèrement blessé lors de l'intrusion des activistes.
(ATS)