Les produits d'assurance vie et de prévoyance redeviennent attractifs pour constituer un capital vieillesse en raison des taux d'intérêt plus élevés. Cela entraînera une rentabilité accrue pour les assureurs-vie, selon une étude de l'Institut Swiss Re.
Dans sa nouvelle étude publiée lundi, l'Institut Swiss Re prédit que les assurances-vie avec capitalisation généreront à l'échelle mondiale 1500 milliards de dollars supplémentaires au cours des dix prochaines années. C'est deux fois plus que les dix années précédentes.
La hausse des taux d'intérêt change la donne dans le secteur de l'assurance-vie, selon l'Institut Swiss Re. «Les produits d'assurance-vie et de prévoyance redeviennent attractifs pour constituer un capital vieillesse», explique Jérôme Jean Haegeli, économiste en chef du groupe Swiss Re.
La Chine devrait générer 17% des recettes mondiales
Les consommateurs souscrivent par conséquent de plus en plus de produits d'assurance-vie générateurs de capital et garantissant une pension de retraite plus élevée. Cela devrait porter le volume mondial des primes à un total de 4000 milliards de dollars d'ici 2034. En revanche, pendant toute la période de taux d'intérêt bas, à savoir entre 2010 et 2019, les primes mondiales d'assurance-vie n'ont augmenté que de 300 milliards de dollars.
L'Institut Swiss Re estime que parmi les primes supplémentaires générées au cours de la prochaine décennie, environ 61% (900 milliards de dollars ou 823 milliards de francs) proviendront des pays industrialisés et 39% (578 milliards de dollars) des pays émergents. La Chine représente à elle seule 17% de toutes les primes supplémentaires, où le volume augmentera de 256 milliards de dollars entre 2025 et 2034.