Les tests de masse représentent une charge trop importante, estime M. Minder dans une interview publiée dans la NZZ am Sonntag. Jusqu'à présent, l'expérience a montré que les tests de masse ne permettaient que rarement de détecter des cas. L'association estime donc que le dépistage ciblé en cas de foyer épidémique reste la méthode de choix, ajoute-t-il.
M. Minder se demande si ces tests doivent faire partie du quotidien des écoles. «Après tout, il existe d'autres virus, comme celui de la rougeole ou de la grippe. Cela ne peut pas être le futur du quotidien scolaire», avance-t-il. Et de préciser que les tests pour tous seront peut-être nécessaires si la situation se détériore mais «certainement pas maintenant».
Les enseignants ont eu la possibilité de se faire vacciner. Il n'est donc pas nécessaire de les protéger davantage avec des mesures qui restreignent les enfants, fait encore valoir M. Minder. Il ne s'attend à aucun problème à la rentrée à cause du virus. Les règles de conduite sont bien établies et les écoles peuvent réagir rapidement si un foyer de contaminations apparaît.
(ATS)