Après des heures d'incertitudes et parfois d'insultes, celle-ci a obtenu 88 voix au second tour pour un mandat de quatre ans, contre 75 pour le Kényan Abbas Gullet. La journée avait auparavant donné lieu à un affrontement entre le Conseil exécutif et les 191 sociétés nationales.
«Je viens de changer ma première priorité. Ma première priorité sera de nous rassembler tous à nouveau. Nous sommes un mouvement», a affirmé la nouvelle présidente. Son prédécesseur Francesco Rocca, qui avait décidé de démissionner après un conflit d'intérêts, a annoncé que des accusations d'harcèlement sexuel de 2016 à 2018 avaient été reçues contre Abbas Gullet.
Le Conseil exécutif a décidé de reporter l'élection au maximum jusqu'en octobre. Mais sous les huées, l'Assemblée générale extraordinaire a demandé à voter.
(ATS)