Le CICR déplore des conditions de plus en plus difficiles pour intervenir dans la bande de Gaza. «Notre marge de manœuvre se rétrécit de jour en jour et nous ne pouvons presque plus rien faire», a déclaré sa présidente Mirjana Spoljaric samedi sur une radio allemande.
L'organisation compte plus de 120 collaborateurs sur place, où les combats font rage. Ils essaient de faire ce qu'ils peuvent, mais en raison de l'intervention militaire israélienne, il n'est actuellement pas possible d'en faire plus. «Nous n'arrivons nulle part à couvrir un tant soit peu les besoins de la population», a-t-elle déclaré.
Le CICR pris pour cible
Des équipes du CICR ont déjà été prises pour cible à deux reprises au cours des derniers mois, selon elle. «Cela ne doit évidemment pas se produire», poursuit la présidente. Elle estime qu'il faut faire davantage pour garantir la protection des humanitaires non armés et neutres dans la bande de Gaza.
(ATS)